Kristof, artiste plasticien autodidacte, né
en 1973 à la Garenne Colombes, vit et travaille à Berfay dans la Sarthe .
Dans un premier temps, c’est dans les palaces parisiens qu’il exerce l’art de la décoration florale (Plazza
Athénée, Bristol, Royal Monceau ) après avoir étudié entre autre l’Ikébana (art floral japonais) à l’école Ohara.
Mais très vite l’existence éphémère de cet art le pousse à se tourner vers d’autres matières telles que la
mousse de polyuréthane et le latex qu’il mêle à toutes sortes d’objets de récupération à l’occasion de la création de décors pour la scène : des rochers pour “Anatlole Croc a disparu” au Vingtième
Théâtre, un intérieur bourgeois rétro pour “la Fée du Robinet” au lavoir Moderne, une arrière cour de cirque des années 30 pour “La Fille d’Octobre” au Théâtre Michel, un wagon de train années
60 pour “C’est Tout droit... ou l’inverse” au Théâtre Michel, un marais nocturne pour “La Fille d’Octobre” au Vingtième Théâtre ...
Dans ce cadre théâtral il a aussi l’occasion de voir ses premières sculptures utilisées comme éléments scèniques ,
notamment son oeuvre “Temperrance”, utilisée comme pupitre lors des concerts d’Armande Altaï au New Morning et de Nolwenn Leroy sur sa tournée française “Le Cheshire Cat et moi...”.
Parallèlement à cela il débute une série de sculptures personnelles, les Sculptures Emotives, dont les premières
pièces seront exposées aux salons Réalités Nouvelles et Mac Paris, ainsi qu‘à l’ exposition Nouvelles Métamorphoses (prix du public) ... il constate ainsi l’impact de son travail auprès du
public.
Des premières commandes commencent à arriver sur un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : pour le congrès
mondial contre la peine de mort à Genève il réalise une chaise électrique hyper réaliste “Sofia Automatic 520-120” ; pour les 30 ans de l’abolition de la peine de mort en France, il créé une
installation sur la lapidation sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
Après ces expériences riches en émotions, il se lance enfin dans une seconde série de sculptures émotives,
présentées sous globe de verre telles des vestiges d’un cabinet de curiosités sur les thèmes qui lui sont chers : la mort, l’ambivalence religieuse, la place de l’individu dans le monde, les
apparences, les carcans de la morale...
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